vendredi 29 juillet 2011

L'enf**** du bureau et autres Baby-Boomers


Avertissement: Ceci est un éditorial très exactement au trois-quart sérieux. J'exagère, je suis impoli et je généralise. Pas besoin d'envoyer la garde nationale sur mon cas

La joie (aussi infime soit-elle) d’un travail de bureau réside souvent dans les échanges entre voisins de cubicule. Il se trouve cependant que suite a un déménagement de mon employeur, je me retrouve a cote d’un pur et dur Baby-Boomer possédant une feuille de route qui aurait confère un statut de sage a une personne de notre génération, mais qui au contraire, semble lui avoir donne toutes les raisons d’etre un vrai enfoiré au bureau. Pour le bien de ma sécurité, nous l’appelerons ici Silverhead Dontgiveafuck Ruderapper.
Avant d’aller plus loin, je veux spécifiquement préciser que oui, je pense que sur plusieurs points, notre génération est plus consciente et responsable que la précédente (une prétention qui est propre à un certain TOUT LE MONDE depuis l’annee 0). Je crois aussi celle des cheveux-gris-argentés-mais-pas-tout-à-fait-encore-blancs a plutôt fait tout en son pouvoir pour produire les êtres les plus self-centered et généralement impolis que la civilisation occidental aie connue. Pour le bien de cet article, je généraliserai donc grandement mes propos et essaierait de ne pas m'ensevelir de nuances. J’attends impatiemment quelqu’un qui pourra me montrer que ce que je dit constitue de la pure bullshit. Prove me wrong. En attendant, pesez mes arguments.
Fuck you
Observation
Revenons donc à mon fameux collègue de travail. J’ai eu la chance d’etre dans le même groupe de formation que Mr. Ruderapper lors de mes débuts d’emploi, une occasion qui ma proféré le statut de victime et témoin de l’immensité de son asshole-ry. Voici certains exemples de ce que je vois tous les jours en sa compagnie et celle d’une de mes superviseur en particulier, identifiée affectueusement ici (et pour aucune raison précise) Madame Cockpunch
S.D.R.: Hey, peut tu m’amener une brocheuse.
Mme Cockpunch (en semi-blaguant): Ouais, tu peux aussi demander avec un s’il te plaît
S.D.R. (running out of fucks to give): (soupir) …
Mme Cockpunch s’en va chercher une brocheuse pendant que Silverhead parle avec un autre employé.
S.D.R.: Wow c’est quoi elle se prend pour ma mère
Employée (aussi ahurie que moi): Euh… Bien, ça fait pas de mal dire s’il-te-plaît des fois…
S.D.R.: Je lui ai demandé, c’est pas comme si je lui avait exigé.
Vous voyez dans cette histoire que Mr. Ruderapper considère le manque d’impolitesse comme une forme de politesse. C’est comme s’il lui avait dit “Hey, ça te tente de faire du sexe sur mon bureau?”, et qu’apres l’expresison de surprise de son interlocutrice, il aurait répliqué “Au moins je te l'ai demandé, je l’ai pas exigé”.

Exemple #2:
Mr. Ruderapper se fait prendre à texter au bureau, une pratique interdite, évidemment.
Mme Cockpunch (le plus poliment du monde):  Silverhead, je te conseille de faire attention avec les textes. Moi ça me dérange pas trop mais si un patron le voit tu va probablement te le faire confisquer
S.D.R. (L’appareil bien en vue dans la main): Euh, qui a dit que je textais?!
Mme Cockpunch (une poignée lui pousse dans le dos): Eh bien… euh… Regarde, c’est pas grave fait juste faire attention, okay?
S.D.R. (le plus sérieusement du monde):  C’est concernant le travail. On a le droit si c’est pour le travail.
Sur ce, il se retourne et continue sa tâche. J’ai la gueule a terre, tout comme Mme Cockpunch.
Mme Cockpunch: Uhmmm…  
Elle s’en va
À ce moment, je dois préciser qu’il est complètement impossible qu’il doive utiliser les textes pour des raisons professionnelles, pour la même raison que fuck you. Sérieusement, on est dans le service à la clientèle, pas dans un bureau de conception Internet avec une moyenne d’age employée de 22 ans. À titre de comparaison, je me suis fait taper sur les doigts et fait confisqué mon téléphone suivant le même scénario, et j’ai appris de ma leçon (non pas vraiment). Mon point ici n’est pas tant le cellulaire que l’attitude démontrée après avoir fait quelque chose de prohibé.
Autres faits à noter:
-Pendant les journées de formation, nous devions attendre que Mr. aille chercher son café avant de commencer, heure convenue ou non.
-Les libelles de service à la clientèle? Fuck that, c’est beaucoup mieux de la façon dont IL décide.
- Il m’a confie qu’il braconnait les bébés pandas pendant les vacances d’été et qu’il prenait du Pepsi et non de la Root Beer quand il allait au A & W. (Okay, je viens d’inventer ça mais j’aime l’imaginer de cette façon pour nourrir ma haine)
Constat:
Absence de professionnalisme, impolitesse, total manque de respect pour l'autorité (hiérarchie), individualisme et aucun signe d’empathie pour les autres.
WOO…Attends 2 minute la… Ce serait pas par hasard les mêmes caractéristiques que nous reprochent ces mêmes baby-boomers?
C’est quoi leur problème?
Si on remonte le temps un peu, on peut constater que les valeurs véhiculées par les parents de cette génération n’étaient certainement pas les mêmes que maintenant. En étude de société, on apprends que les comportements et  valeurs des personnes sont fortement influences par les grands évènements ayant marques leur croissance sociale. Ces personnes ont grandies avec un sens élevé de promotion de soi-même, d’individualisme et de compétition, en plus d’être très self-centered. Leur volonté de rester toujours jeune leur confère une attitude très versatile et les amène à nous parodier  en disant des “yo men” et en levant le petit doigt et l’index comme les ‘’rappers’’ de nos années.  Je n’invente rien.
Je suis aussi conscient que la plupart de vous ont probablement grandis sous la tutelle de deux de ces spécimens, et je peux vous dire que l’influence de ces valeurs sur la croissance sociale et comportementale des enfants est directe. Je ne me considère pas une meilleur humain parce-que mes parents sont nés 10 ans après ce baby-boom, je prétend seulement qu’il y a une énorme différence entre les valeurs véhiculées par des parents âgés de 55 ans versus ceux de 45 ans, malgré la différence d’année très courte. Mais bon, tout ça c’est d’autres coqs à fouetter.

Le dossier technologie
“Les jeunes a st’heure, sont tous sur leur Ipodde pis leur Boldberry. Ça parle plus, ça fait juste texter. Toutes leurs patentes électroniques sont en train de tuer notre societe…” – Un baby-boomer
“By 2010, one-third of the U.S. population will be over 50. “That’s close to 106 million Americans controlling 50 percent of the country’s discretionary spending, and outspending younger adults by $1 trillion in 2010,” (…)“Consumers in their 50s show the highest intent to purchase consumer electronics among any age group.”

Un tiers de la population qui contrôle 50% DE L’ECONOMIE DISCRÉTIONNAIRE. Pour ceux qui on skippé leurs cours d’économie, il s’agit en gros de l’argent disponible après avoir paye les factures, la nourriture et les autres biens et services dits “vitaux”.  C’est cet argent qu’ils utiliseront pour payer leur Ipod, leur set de patio ou leurs vacances de 186 jours en Floride (la période maximum pour être encore admissible à l’assurance maladie).  Avec un pouvoir d’achat aussi gros, pourquoi prenons-nous toujours pour acquis que les jeunes sont la clientèle la plus visée par les produits de consommation comme l’électronique?

Bref, (insérez votre propre conclusion ici)
Tout ça est parti d’une seule personne qui fait chier mes journées parce-que nos parents nous on pas élevés de la même façon. C’est la raison pour tous les conflits du monde ainsi que toutes les chick-fights donc, jusqu’à un certain point, on peut pas vraiment se plaindre. Je suis peut-être aussi un peu amer parce-que ça tombe que c’est Silverhead  qui a gagné le Ipad que la compagnie faisait tirer au dernier BBQ...Cal***

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