vendredi 10 février 2012

L'«oxymoron» québécois ou comment se tirer dans le pied

Après une autre longue période entre mes billets, voici mon opinion sur.. DUN DUN DUUUUUNNN

La grève générale illimitée des étudiants


Aouch.

Vous connaissez le terme oxymoron en anglais? Il se traduit par oxymore en français mais je vais le laisser intouché pour aujourd'hui, vous comprendrez pourquoi. Il s'agit d'une figure de style qui réunit deux mots contradictoires, ou si vous préférez, un anti-pléonasme.

Grève étudiante

Je continue de tourner ces mots dans ma tête sans pouvoir aboutir à une conclusion satisfaisante qui me convaincrais que les brandisseurs de pancartes et les membres des différentes associations des CJMOLUJQMUS, MHOPLUS & cie ne sont pas des chevaux de courses idiots aux énormes oreillères. Faire la grève d'un service que nous recevons pour que son prix ne soit pas augmenté. Wha...what? On combat pas le feu par le feu!

J'ai vraiment énormément de misère à considérer que ces personnes qui militent pour le gel des frais de scolarité sont des altruistes qui oeuvrent pour le bien de la communauté. Vraiment beaucoup de misère. Ce que j'entends de leur bouche, ce que je lis sur leurs affiches, ce que je perçois dans leurs articles; je, me, moi. Et quand on me dit que c'est pas vrai, je leur montre leur propre chiffre: le gros 1625$ imprimé en rouge un peu partout, celui qu'on peut apercevoir autant aux nouvelles que devant un urinoir les pantalons baissés. C'est un chiffre sociétal ou individuel ça?

Vous comprendrez que j'ai une extrême propension à généraliser l'identité de ces prétendus défenseurs de la liberté. Mon wild guess est qu'il n'y a pas une association en Médecine, en Administration ou en Droit qui casse les oreilles des étudiants qu'elle représente avec des moyens de pression. Vous vous rappelez, élève de la FLSH, des gangs de dérangeants qui entraient en classe scab durant la grève? Je crois pas avoir entendu une seule fois un élève du campus CHUS qui s'est vu interrompre son travail par des militants désagréables qui clamaient haut et fort que celui-ci était présentement un frein à l'avancement de la cause. Il   devrait se sentir mal comme si il venait de battre des bébés phoques à coups de marteau, ce futur médecin!

 Cette foule, accompagnée par leurs trompettes et leurs tambours,est-elle allé dans les classes de Droit afin d'expliquer quels sont les impacts et les conséquences qu'une telle grève aurait sur leur futur? Nope. Pourquoi? Parce-que c'est beaucoup plus facile de déranger les élèves de sciences humaines, qui sont supposés être beaucoup plus au courant, et qui devraient avoir la responsabilité de suivre les idiots dehors afin de brandir des grosses méchantes pancartes devant les gros méchants politiciens. J'avancerais qu'une classe de futurs légistes s'affairant à plus de 20h de lectures (par semaine) se fout éperdument de ce qui se passe ailleurs. Et pour cause, ils ont payés pour le service qu'ils ont, et ils travaillent académiquement puissamment afin de rentabiliser ce service. Faire de telles actions, soit déranger les classes, à la FLSH est une insulte pure et dure aux programmes même que ces individus défendent. On est en train de nous envoyer comme message que notre éducation n'est pas aussi importante que celle des autres, et c'est pourquoi il est totalement acceptable de l'interrompre pendant ne serait-ce que trois heures. Un peu paradoxal tout ça?


Pour en revenir au sujet même de la grève illimitée, maintenant....Ayoye. Ce qui est drôle, c'est qu'au moment même ou j'écris ces lignes, un de mes amis en administration (anonyme et pissed, selon ses dires) est venu me parler sur messagerie. Il venait me poser des questions, à moi, sur la grève et ce qu'elle impliquait. Je tentais de lui expliquer du mieux que je pouvais ce que j'avais appris de l'autre côté de la médaille des grévistes. Il soulevait un point absolument intéressant que j'avais déjà utilisé lors de nombreuses conversations sur le sujet.

«Si on est en grève, moi la session va finir plus tard. Je vais rentrer à ma job plus tard, donc je vais faire moins d'argent, donc je vais probablement devoir me trouver une autre job pendant l'école».

Mais mon ami, voilà tout ce qu'il y'a avait dire! T'as tout compris!

Personnellement, j'ai l'habitude de travailler entre 20 et 25 heures par semaine durant mes sessions. On me reproche souvent d'avoir une opinion si fervante pour la hausse des frais de scolarité mais de ne jamais me présenter aux assemblées. Vrai, et c'est pas totalement volontaire; durant les assemblées et durant tous mes trous entre mes cours, je travaille. Je bosse afin de pallier cette hausse, parce-que je crois à la hausse et en sont bien-fondé. Tout le temps qu'on perd à descendre dans les rues, à manifester, à utiliser son énergie pour crier haut et fort «que c'est pas juste :( », elle pourrait être utilisée afin de trouver des compromis (i.e. une solution qui serait acceptable pour une majorité d'étudiant, et non pas à 51% des 1000 personnes qui se pointent en assemblée) et à travailler. À se relever les manches et à se dire que ça va être un méchant beau défi de société. À se trouver une job, ou même deux, afin de l'avoir cet argent-là. Pour ceux qui me disent que c'est capitaliste et que je pense juste à l'argent, je leur rappelle que ce débat-là était une question d'argent depuis le début, et le sera jusqu'à la fin.

J'aurais bien aimé voir autant de monde se lever devant la hausse du prix de l'essence. Est-ce que tout le monde a menacé de faire la grève de la voiture? Nope. On a budgeté, on a pris la (sic) bus plus souvent qu'avant, et on a juste davantage bossé pour pouvoir se déplacer. Ce mouvement me fait sérieusement honte d'être un étudiant. Avant de se considérer comme un noyau d'élite devant qui toute la société devrait se pâmer, on devrait se dire qu'on est avant tout des citoyens. On a décidé de s'éduquer et on a la responsabilité de le faire afin d'en faire profiter tout le monde.

Où sont les étudiants que nous voyons aux nouvelles maintenant? Dans la rue. Damn right. Je croyais qu'on essayais d'éviter d'y être.

1625$ Oui c'est beaucoup. C'est même énorme. Mais c'est encore rien. La dette moyenne aux États-Unis? Quasiment 25 000$. C'est quoi de couper quelques caisses de 24 par années, ou de peut-être pas choisir le Macbook Pro qui vaut 1000$ de plus que le PC ''juste parce qu'il est plus cute''? Je crois que face à ce genre Évènement social, il faut se regarder, regarder ses voisins, regarder ses professeurs et se dire «Ben cali**, on vit bien pareil».

Ce que je peux donner aux militants: le gros doute sur l'intégrité de nos politiciens. Ce que je remets en question: la notre.

Encore là, tout est encore question d'opinions polarisées: l'éducation est-elle un droit ou un privilège? Quand on se compare on se console; selon l'étudiant ici, l'éducation est un privilège, et un gros à part de ça. ça vaut son pesant d'or, non?

mercredi 28 septembre 2011

Pur editorial

Je tiens tout d'abord à m'excuser du long delai entre mon dernier article et celui-ci. J'ai beaucoup apprecié l'engouement de certains de mes amis et lecteurs envers mon prochain billet, et je vous remercie beaucoup de suivre mes imbécilités.

Deux sujets qui ont attiré mon attention durant ces derniers jours. L’un est plutôt quelque chose de banal ces temps-ci, l’autre est plutôt d’actualité mais revient inlassablement à ce temps de l’année. Je veux parler du sujet confidentialité de Facebook, ou plutôt l’hystérie collective l’entourant. Ce sera le sujet de mon prochain article. En attendant, voyons ce que j’ai à dire sur la méga-source infinie-inépuisable de débats concernant évidemment l’émission Occupation Double.

Un éditorial = une opinion. La mienne tient en une phrase, qui est de plus en plus vraie à mesure que je constate les débats vides qui m’entourent.

On se calme

Avant tout, j’aimerais clarifier un terme qui me tue a chaque fois que je l’entends et qui semble être tellement encré dans notre langage qu’il en a perdu tout sens. Le damné mot douchebag. Si on se fie au Urban dictionary, qui est une source relativement pas tant fiable mais très louable, un douchebag est « Someone who has surpassed the levels of jerk and asshole, however not yet reached fucker or motherfucker. Not to be confused with douche ». En gros, un con, un enfoiré et probablement aussi un trou-du-cul. C’est en général quelqu’un qui fait chier de toutes les façons possible et qui, plus souvent qu’autrement, le fait volontairement. C’est une attitude : notez ici qu’il n’a jamais été questions de tattoo, de coupe de cheveux ou de style vestimentaire. Et c’est à l’aide de la définition ci-haut que les américains et canadiens anglais l’utilisent. Pardonnez mon purisme, mais c’est la bonne façon. Comment le terme a été dénaturé jusqu'à même y inclure les porteurs inoffensifs de v-neck du Simon’s? Aucune idée.

La raison de cette parenthèse est ma lecture de l’article de Hugo Dumas, le chouchou des occasionnels lecteurs culturels de Cyberpresse (aucun jugement fait ici ; j'en suis un). Il fait état de la première de OD, qui semble faire du sens jusqu’au moment ou on lit le titre, qui contient le fameux blasphème. Mis à part cette anicroche, le reste de l’article reflète exactement mes pensées lors de l’écoute de l’émission. Vous devriez ainsi avoir observé que je suis autant fan de l’émission que lui. C’est-a-dire beaucoup. No sarcasm, no homo.
Bref, si on en revenait à nos moutons.

Je regarde la première de l’émission dimanche avec une joie peu contenue. Je suis en compagnie de ma petite sœur et certains de ses ami-es. Pendant le visionnement, je prends un malin plaisir à écouter ce que mes amis de salon ont à dire, mais plus encore à lire les statuts Facebook. C’est le festival du jugement, et au nom de tous les saints, c’est autant, sinon plus divertissant que l’émission elle-même. Les fans de l’émission jugent les participants, les autres jugent les fans de l’émission. Ces ‘’autres’’-là sont en grande partie ceux qui écoutent Tout le Monde en Parle, et dieu qu’ils sont le fun à voir aller. « Débilitant », « manque de culture », « idiots », « déclin », « superficiel », ne sont que quelques exemples du vocabulaire utilisé pour décrire OD ou ses téléspectateurs dans ces posts publics. Et chacun d’eux me tirent un sourire.

J’aime OD. C’est divertissant, classy et ca nous tient en haleine. Ca nous fait rêver mais surtout imaginer ce que nous ferions si on était a leur place, un trait sado-maso caractéristique de la population occidentale. Un programme de télévision classique quoi. Pourquoi alors tant de controverse, de débats et même d’insulte a l’égard de ses téléspectateurs ? Pour la simple et bonne raison que depuis sa création, le terme téléréalité a été relégué au rang des programmes de petite population au niveau intellectuel sous la moyenne. Mais gros scoop ! Ce n’est pas le premier et ce ne sera certainement pas le dernier ! C’est ce qu’on appelle DU DIVERTISSEMENT. Oui ! Un programme de télévision qui a pour seul but de se changer les idées, rêver, penser à d’autres choses. Je ne parle pas ici des gens qui en font une religion et leur unique source de conversation. Avec cette logique, regarder n’importe quel film serait une perte de temps, anyway, on peut deviner la fin. Je dis seulement que c’est complètement stupide de vouloir tout le temps prendre pour des idiots les gens qui préfèrent regarder, une fois de temps en temps, des émissions non-éducatives, peut importe leur nature, plutôt que regarder les BB en entrevue à TLMEP, parce-que sérieusement, ils ont définitivement fait avancer la culture québécoise avec leurs textes profonds (non).

Je m’égards.

Comme je le disais à ma mère, moi, je ne comprends pas comment les gens font pour regarder le tennis. JE trouve que c’est long, plate, répétitif. Est-ce que je vais juger quelqu’un qui le regarde pendant que moi, être doué d’intelligence et de soif infinie de connaissances, préfère un documentaire sur le comportement des papillons d’Amérique du Sud pendant les pleines lunes d’année bissextile, et ce, pour ma culture personnelle ? Je ne préfère pas. Je suis conscient que les gens on parfois autre chose à foutre que de se gaver d’informations qu’ils ne feront que recracher sur les autres, avares de gonfler leur ego.

Mais ceux qui regardaient Loft Story par contre, ca c’est des idiots.

vendredi 29 juillet 2011

L'enf**** du bureau et autres Baby-Boomers


Avertissement: Ceci est un éditorial très exactement au trois-quart sérieux. J'exagère, je suis impoli et je généralise. Pas besoin d'envoyer la garde nationale sur mon cas

La joie (aussi infime soit-elle) d’un travail de bureau réside souvent dans les échanges entre voisins de cubicule. Il se trouve cependant que suite a un déménagement de mon employeur, je me retrouve a cote d’un pur et dur Baby-Boomer possédant une feuille de route qui aurait confère un statut de sage a une personne de notre génération, mais qui au contraire, semble lui avoir donne toutes les raisons d’etre un vrai enfoiré au bureau. Pour le bien de ma sécurité, nous l’appelerons ici Silverhead Dontgiveafuck Ruderapper.
Avant d’aller plus loin, je veux spécifiquement préciser que oui, je pense que sur plusieurs points, notre génération est plus consciente et responsable que la précédente (une prétention qui est propre à un certain TOUT LE MONDE depuis l’annee 0). Je crois aussi celle des cheveux-gris-argentés-mais-pas-tout-à-fait-encore-blancs a plutôt fait tout en son pouvoir pour produire les êtres les plus self-centered et généralement impolis que la civilisation occidental aie connue. Pour le bien de cet article, je généraliserai donc grandement mes propos et essaierait de ne pas m'ensevelir de nuances. J’attends impatiemment quelqu’un qui pourra me montrer que ce que je dit constitue de la pure bullshit. Prove me wrong. En attendant, pesez mes arguments.
Fuck you
Observation
Revenons donc à mon fameux collègue de travail. J’ai eu la chance d’etre dans le même groupe de formation que Mr. Ruderapper lors de mes débuts d’emploi, une occasion qui ma proféré le statut de victime et témoin de l’immensité de son asshole-ry. Voici certains exemples de ce que je vois tous les jours en sa compagnie et celle d’une de mes superviseur en particulier, identifiée affectueusement ici (et pour aucune raison précise) Madame Cockpunch
S.D.R.: Hey, peut tu m’amener une brocheuse.
Mme Cockpunch (en semi-blaguant): Ouais, tu peux aussi demander avec un s’il te plaît
S.D.R. (running out of fucks to give): (soupir) …
Mme Cockpunch s’en va chercher une brocheuse pendant que Silverhead parle avec un autre employé.
S.D.R.: Wow c’est quoi elle se prend pour ma mère
Employée (aussi ahurie que moi): Euh… Bien, ça fait pas de mal dire s’il-te-plaît des fois…
S.D.R.: Je lui ai demandé, c’est pas comme si je lui avait exigé.
Vous voyez dans cette histoire que Mr. Ruderapper considère le manque d’impolitesse comme une forme de politesse. C’est comme s’il lui avait dit “Hey, ça te tente de faire du sexe sur mon bureau?”, et qu’apres l’expresison de surprise de son interlocutrice, il aurait répliqué “Au moins je te l'ai demandé, je l’ai pas exigé”.

Exemple #2:
Mr. Ruderapper se fait prendre à texter au bureau, une pratique interdite, évidemment.
Mme Cockpunch (le plus poliment du monde):  Silverhead, je te conseille de faire attention avec les textes. Moi ça me dérange pas trop mais si un patron le voit tu va probablement te le faire confisquer
S.D.R. (L’appareil bien en vue dans la main): Euh, qui a dit que je textais?!
Mme Cockpunch (une poignée lui pousse dans le dos): Eh bien… euh… Regarde, c’est pas grave fait juste faire attention, okay?
S.D.R. (le plus sérieusement du monde):  C’est concernant le travail. On a le droit si c’est pour le travail.
Sur ce, il se retourne et continue sa tâche. J’ai la gueule a terre, tout comme Mme Cockpunch.
Mme Cockpunch: Uhmmm…  
Elle s’en va
À ce moment, je dois préciser qu’il est complètement impossible qu’il doive utiliser les textes pour des raisons professionnelles, pour la même raison que fuck you. Sérieusement, on est dans le service à la clientèle, pas dans un bureau de conception Internet avec une moyenne d’age employée de 22 ans. À titre de comparaison, je me suis fait taper sur les doigts et fait confisqué mon téléphone suivant le même scénario, et j’ai appris de ma leçon (non pas vraiment). Mon point ici n’est pas tant le cellulaire que l’attitude démontrée après avoir fait quelque chose de prohibé.
Autres faits à noter:
-Pendant les journées de formation, nous devions attendre que Mr. aille chercher son café avant de commencer, heure convenue ou non.
-Les libelles de service à la clientèle? Fuck that, c’est beaucoup mieux de la façon dont IL décide.
- Il m’a confie qu’il braconnait les bébés pandas pendant les vacances d’été et qu’il prenait du Pepsi et non de la Root Beer quand il allait au A & W. (Okay, je viens d’inventer ça mais j’aime l’imaginer de cette façon pour nourrir ma haine)
Constat:
Absence de professionnalisme, impolitesse, total manque de respect pour l'autorité (hiérarchie), individualisme et aucun signe d’empathie pour les autres.
WOO…Attends 2 minute la… Ce serait pas par hasard les mêmes caractéristiques que nous reprochent ces mêmes baby-boomers?
C’est quoi leur problème?
Si on remonte le temps un peu, on peut constater que les valeurs véhiculées par les parents de cette génération n’étaient certainement pas les mêmes que maintenant. En étude de société, on apprends que les comportements et  valeurs des personnes sont fortement influences par les grands évènements ayant marques leur croissance sociale. Ces personnes ont grandies avec un sens élevé de promotion de soi-même, d’individualisme et de compétition, en plus d’être très self-centered. Leur volonté de rester toujours jeune leur confère une attitude très versatile et les amène à nous parodier  en disant des “yo men” et en levant le petit doigt et l’index comme les ‘’rappers’’ de nos années.  Je n’invente rien.
Je suis aussi conscient que la plupart de vous ont probablement grandis sous la tutelle de deux de ces spécimens, et je peux vous dire que l’influence de ces valeurs sur la croissance sociale et comportementale des enfants est directe. Je ne me considère pas une meilleur humain parce-que mes parents sont nés 10 ans après ce baby-boom, je prétend seulement qu’il y a une énorme différence entre les valeurs véhiculées par des parents âgés de 55 ans versus ceux de 45 ans, malgré la différence d’année très courte. Mais bon, tout ça c’est d’autres coqs à fouetter.

Le dossier technologie
“Les jeunes a st’heure, sont tous sur leur Ipodde pis leur Boldberry. Ça parle plus, ça fait juste texter. Toutes leurs patentes électroniques sont en train de tuer notre societe…” – Un baby-boomer
“By 2010, one-third of the U.S. population will be over 50. “That’s close to 106 million Americans controlling 50 percent of the country’s discretionary spending, and outspending younger adults by $1 trillion in 2010,” (…)“Consumers in their 50s show the highest intent to purchase consumer electronics among any age group.”

Un tiers de la population qui contrôle 50% DE L’ECONOMIE DISCRÉTIONNAIRE. Pour ceux qui on skippé leurs cours d’économie, il s’agit en gros de l’argent disponible après avoir paye les factures, la nourriture et les autres biens et services dits “vitaux”.  C’est cet argent qu’ils utiliseront pour payer leur Ipod, leur set de patio ou leurs vacances de 186 jours en Floride (la période maximum pour être encore admissible à l’assurance maladie).  Avec un pouvoir d’achat aussi gros, pourquoi prenons-nous toujours pour acquis que les jeunes sont la clientèle la plus visée par les produits de consommation comme l’électronique?

Bref, (insérez votre propre conclusion ici)
Tout ça est parti d’une seule personne qui fait chier mes journées parce-que nos parents nous on pas élevés de la même façon. C’est la raison pour tous les conflits du monde ainsi que toutes les chick-fights donc, jusqu’à un certain point, on peut pas vraiment se plaindre. Je suis peut-être aussi un peu amer parce-que ça tombe que c’est Silverhead  qui a gagné le Ipad que la compagnie faisait tirer au dernier BBQ...Cal***

lundi 11 juillet 2011

3 réponses à la question ‘’How am I getting constantly fucked?”


                Je suis récemment tombé sur un article du magazine web Cracked.com. Pour ceux qui ne connaissent pas ce site web il s’agit de la source de ma nouvelle paranoïa. Grâce à certains de leurs articles portant sur les techniques qu’utilisent certaines compagnies pour attirer de nouveaux clients ou contrôler leurs comportements, je me suis mis à penser à la façon dont moi, humble étudiant, se penchait inconsciemment cul-premier face aux institutions qui semblent à priori être aussi sans reproche qu’un mouton sur les lieux d’un braquage.
                
 ‘’Mais voyons, il s’agit pourtant du domaine dans lequel j’étudie, sacre-bleu! Je devrais être en mesure de savoir de quelle façon on m’utilise a mon insu pour attirer de nouveaux profit!’’

Non.
   
J’ai donc décidé d’avoir une opinion plus éclairée et de dresser  une liste des 3 choses que j’ai fais ou que j’exécutais inconsciemment, qui me font présentement douter que mon QI est plus haut que celui d’une bûche.

1.      2 pour le prix d’un!

C’est un système aussi vieux que le monde (dès que ce monde a commencé à vendre du thon en cannes et des melons d’eau à la douzaine). Rares sont ceux qui ne sont pas attirés par ces cartons de couleurs vives qui semblent parler directement à notre portefeuille pour lui dire “je vais te fourrer, mais tout doucement”?

Cette technique attire autant les étudiants pauvres (lire ici, shit-faced) que les mères mono parentales qui peinent à tenir leurs 10 enfants en laisse (une très physique).




Thanks mommy for recycling good ol’ Rex’s leash.  The very one we ate because of the recession!



 On se fait bombarder des ‘’deals”, dès notre entrée a l’épicerie, qui nous amènent à y sortir avec un 36 rouleaux de papier de toilettes, 15 cannes de soupe Campbell et une caisse de 12  bouteilles de Caballero de Chile, et tout ça alors qu’on y était entré pour le dernier Sports Illustrated et un brique de pâte a biscuit.
The thing is, on se fait rouler par ces prix si alléchant ‘’ 6 pour le prix de 7!”, quand la plupart du temps, le prix est séparé par unité. Par exemple, lorsque vous voyez 2 pour 5$, regardez les petits caractères qui vous indiquent à quels prix ceux-ci reviennent à l’unité. Les responsables se disent ici que le client ne se demandera pas ‘’Ai-je besoin d’autant de boites d’ailerons de requins?’’ mais vont plutôt utiliser le sentiment humain qui nous fait nous sentir mal lorsque nous avons l’impression de passer à côté d’une occasion. 


“J’ai acheté assez de papier de toilette pour couvrir la Saskatchewan. Toi qu’est-ce que t’a fait de ta journée?”

Et tout ceci, sans compter  les autres techniques comme la musique incessante, la lumière trop vive ainsi que les tapis ralentissant les paniers d’épicerie.

2.      “Let’s go get fucking drunk at the bar, forget we have a bank account and empty it because the bartender possesses ginormous breasts”


Jusqu’ici, je crois qu’il n’est pas nécessaire de prouver que la manière la plus facile de contrôler le comportement  d’un homme est de lui présenter des boobies. Ceci dit, les hommes constituent la première clientèle visée dans les bars.  Pour les tenanciers, rien n’est plus viable qu’un endroit ou les mâles utilisent l’alcool pour assouvir leurs besoins sexuels en faisant disparaitre soit leurs inhibitions soit l’intégrité d’une fille victime de daddy issues.

La question ne se pose alors pas, on met derrière le bar une belle blonde avec un sourire pouvant fendre un crâne et des seins pouvant faire fendre un zipper.

Mais ça va plus loin que ça.

La plupart de ceux qui sont déjà sortis dans un bar peuvent constater que la musique est spécialement  au niveau ‘’fendre tympan jusqu’à cul’’ et que les lumières autour du plancher de danse sont quasi-inexistantes.  Simple; on essaie le plus possible de minimiser les activités autre que la consommation de boisson, par exemple euhm... parler ou même avoir la faculté oculaire vous permettant de constater que Steve est parti et que vous parlez en fait à Linda qui vous explique les habitudes reproductives de ses 5 chats depuis 15 minutes.

Et tout ça, sans tenir compte des autres techniques servant à vous faire croire que vous avez consommé l’équivalent d’un gallon de vodka alors qu’en fait vous avez bu environ 3 oz, et vous vous retrouvez maintenant à danser la Macarena, debout sur le bar, sur la dernière chanson de David Guetta.




Aussi, vous êtes un nain

 Ces techniques comprennent des verres à shots plus étroits et plus hauts, des becs verseurs plus petits, et même un barman qui penche le verre légèrement  devant vos yeux. Ces 3 moyens sont utilisés pour vous donner l’illusion qu’il y a plus d’alcool dans votre drink à 5$ qu’en réalité. Évidemment, on ne parlera pas du gros verseur automatique qui semble contenir autant de sortes de jus et d’alcool que de mensonge.

Pour être plus conscient des trucs que certains barmans utilisent pour vous ‘’fourrer’’ (avant et après leur shift) je vous conseille ce site 


  3. L’électronique, ou l’équilibre parfait entre le manque de connaissance et une volonté aveugle d’achat. (Also, everything sucks)

Je tenterai ici de faire un article complet en ne mentionnant qu’une fois la compagnie Apple, qui est, selon plusieurs, dirigé par Satan et son équipe de softball. 

Je veux  surtout  parler de l’absence de connaissances souvent totales de certains acheteurs alors qu’ils se procurent un  objet qui pourrait les amener à mettre une hypothèque sur la maison de leurs parents. Et je parle en connaissance de cause parce que je me suis parfois trouvé tout aussi idiot et naïf que n’importe quel retraité qui entre dans un Future Shop pour faire réparer son VHS.
…Okay, peut-être pas autant.

 Étant un grand fervent de musique, je me suis retrouvé plusieurs fois à devoir changer mes écouteurs. Ce que j’ai découvert après avoir dépensé pas loin de 1000$ au cours des dernières années pour ces engins ? La différence de prix représente exactement une corrélation de 0 avec la qualité du produit. Voici un graphique que j’ai fait suivant mon expérience.




Yes, it has the form of a weird penis






 Mon expérience comprend des achats autant pour des écouteurs Tour Beats de Dr. Dre au prix de 180$ que des low-class à 10$ achetés au Winners.  Les premiers Beats Tour que j’ai acheté on brisés après un mois. Suite à l’échangé fait auprès de la compagnie (service à la clientèle impeccable), j’ai recu les nouveaux, qui étaient défectueux dès leur sortie de la boîte. La troisième paire envoyée fut plus concluante. Cependant, à cause de leur habitude à tenir dans l’oreille, en moyenne, un bon 24 secondes  (si je suis aussi stable et posé qu’une statue romaine- rendant impossible l’écoute du Best Of d’ABBA dans un furieux combat d’auto tamponneuses), je me retrouve à porter la paire Panasonic trouvé au modique prix de 15$.

Mais pourquoi? 
On dirait que les compagnies d’électronique font exprès de créer des produits shitty as fuck. Pourquoi? La réponse est probablement aussi simple que de tout blâmer sur les juifs (encore une fois); Il est plus facile de fournir un meilleur service a la clientèle au quart (approximation) des clients insatisfaits plutôt que de mettre un fuckload d’argent pour améliorer la qualité des matériaux utilises. Ca brise? On le remplace. On est dans cette génération-là à ce qui parait. Encore une fois, on se retrouve à payer pour la marque. Les câbles Monster sont le meilleur exemple, avec des prix avoisinants 80% plus cher pour une qualité égale de produits comparables.

Le remède?
Une meilleure connaissance des produits mais aussi du service qui vous est donné. Il est fort a parier que la personne qui se trouve devant vous avec des pantalons beiges et une chemise noire en connait autant que vous sur ce qui se trouve dans l’allée, faute d’avoir de bonnes formation sur les produits, et une expérience sur ceux-ci qui se résume à “j’ai pas eu beaucoup de retour sur ce produit là” ou “les clients disent que c’est très bon’’. Vous avez donc de très bonnes chances de tomber sur un vendeur qui base son pitch sur du feedback donné par votre techno-retardé d’oncle (celui qui a amené son VHS au magasin tantôt).

Pour être à l’affut de ces trucs de vendeurs, visitez la page http://consumerist.com/2008/02/7-lies-youll-hear-from-salesmen-at-electronics-stores.html

Oui, toutes les sources sont en anglais. Wutchu gon do bout it huh?